Club de randonnée de loisirs en moyenne montagne au Pays-Basque – « Si tu veux marcher vite, marche seul. Si tu veux marcher loin, marche avec les autres ». Proverbe africain
Le 21 octobre dernier, le Comité Départemental de la Randonnée Pédestre des Pyrénées-Atlantiques (CDRP64) a organisé autour de la Pierre Saint-Martin la Journée Annuelle des Animateurs, millésime 2018.
Pour Euskal Rando, Michel et Pierre y ont participé.
Au programme : randonnée dans le secteur ponctuée d’ateliers sur l’écobuage, la sécurité en montagne et la gestion de crise.
Le groupe 4 a été créé suite à la demande de randonneurs d’Euskal Rando lors de l’AG 2018 pour accueillir ceux d’entre eux qui ne parvenaient plus à suivre le rythme du Groupe 3.
Lors de sa réunion du 30 octobre, le Bureau d’Euskal Rando a évalué le fonctionnement du groupe 4 depuis sa mise en place début mai 2018 et a décidé de l’intégrer définitivement dans le périmètre d’Euskal Rando.
Les documents du club (règlement intérieur, …) ont été mis à jour en conséquence. La distance des randonnées est entre 9 et 12 kms et le dénivelé inférieur à 300m.
Le Bureau rappelle que le Groupe 4 n’est pas destiné à accueillir directement de nouveaux adhérents mais à permettre aux randonneurs du Groupe 3 qui ne peuvent plus en suivre le rythme soit provisoirement (après une longue période sans rando ou après un accident de la vie) soit définitivement (personne ne rajeunit) de continuer à randonner avec leur club favori.
Les erreurs à ne pas faire en cas d’entorse de la cheville
Publié le | Mis à jour le
Selon le médecin du sport Jean-Christophe Miniot, 6 000 entorses de la cheville se déclarent par jour. Mais que ne faut-il surtout pas faire au moment T ? Avis d’un spécialiste.
« Les entorses représentent 10 à 20% des traumatismes dans le sport ! Dans l’immense majorité des cas (90%), elles sont relativement simples et pas associées à des fractures » pose d’emblée Jean-Christophe Miniot, médecin du sport. En effet, il existe différents stades de gravité de l’entorse, allant de 0 à 3. Le premier concerne une entorse bénigne avec une simple distension des ligaments de la cheville. Le suivant fait référence à un déchirement plus ou moins partiel du faisceau antérieur. Le stade 2 est le déchirement plus ou moins partiel des faisceaux antérieur et moyen. Le dernier niveau concerne une rupture ou un arrachement total d’un ou des ligaments. « C’est l’examen clinique qui va permettre de définir la gravité de la blessure par une radiographie, une échographie ou un IRM ».
Comment savoir si l’entorse est grave ?
Avant l’examen clinique, on peut se faire une idée sur la gravité de la blessure. L’importance du traumatisme, la notion de craquement et la notion d’impotence fonctionnelle complète sont des éléments à prendre en compte. Si un oedème très important apparaît, cela vous donne aussi une certaine tendance… Cela reste évidemment peu précis. Le mieux est d’aller consulter un spécialiste.
Et s’il est difficile de percevoir cela à l’oeil nu au moment T, il est souvent plus simple de connaître de quel type d’entorse il s’agit : interne ou externe ? Il suffit parfois de savoir là où vous avez mal. « Si on veut vraiment être précis, il faut parler de mécanismes d’entorses. La plupart du temps, quand le mécanisme se tord, c’est le pied qui part vers l’intérieur et la cheville vers l’extérieur ». Mais avant d’élaborer un soin, il paraît important de souligner que «20 à 40% de ces entorses vont avoir des complications à plus ou moins long terme. On a trop souvent tendance à la négliger alors qu’elle peut avoir des conséquences ligamentaires, articulaires ou cartilagineuses », explique le spécialiste.
Les erreurs à bannir
Et pour rétablir au mieux votre cheville, avant de passer par des soins, il faut éviter un maximum les comportements parasites au moment T. Car vous avez déjà entendu un collègue ou un coéquipier vous dire « relèves-toi » au moment de l’accident sur le terrain. Voici des exemples des erreurs à bannir de vos habitudes :
– Se tester : bien que vous vouliez jouer le « warrior », stoppez immédiatement la pratique en cas d’impotence fonctionnelle. Si la cheville est douloureuse, sortez du terrain, laissez place au partenaire qui attend sur le banc de touche. La meilleure façon est de surélever le membre et suivre le protocole RICE : Rest, Ice, Contraction, Elevation. Cela veut dire qu’il faut se reposer, glacer, compresser et surélever le membre. Pourquoi faire ? « Le fait de lever la cheville plus haut que le genou, qui lui même sera au dessus de la hanche, permet d’accélérer le système veineux et lymphatique afin de ralentir le gonflement. Le sang suit les lois de la pesanteur ».
– Prendre immédiatement des anti-inflammatoires: « Ils vont empêcher le corps de nettoyer les tissus abîmés. Il faut généralement attendre 5-6 jours sinon cela va compromettre la cicatrisation ». En attendant, des médicaments comme le paracétamol feront largement l’affaire pour calmer la douleur.
– Ne pas consulter : quelque soit la gravité de la blessure, l’idéal est d’aller consulter le plus vite possible dans les 5 jours. Cela permettra d’établir si un protocole de radiographie ou d’échographie est nécessaire. « L’entorse peut provoquer des soucis supplémentaires qui ne sont pas directement visibles : les tendons et les ligaments peuvent être atteints de même qu’il peut y avoir des fractures ou des lésions cartilagineuses associées. L’articulation du médio-pied ou celle entre l’astragale et le calcanéum peuvent aussi être atteintes, comme les nerfs ».
« L’entorse de cheville a une fausse réputation de bénignité »
– Garder votre chaussure : vous entendrez aussi souvent dire sur le bord du terrain « n’enlèves pas ta chaussure, ta cheville va gonfler ! ». Et bien c’est totalement faux ! C’est le fait de surélever ou non le membre qui fera gonfler ou pas votre cheville. « Dans tous les cas, il faudra enlever la chaussure si on veut examiner le membre. Le fait de l’enlever au moment T ou plus tard ne change rien ».
– Sauter immédiatement sur les béquilles en rentrant à la maison : on vous l’accorde, si la douleur est très douloureuse jusqu’au point de ne plus pouvoir poser le pied, les béquilles vont seront d’une grande aide. De la même manière, sur le terrain, si la marche est trop douloureuse, faites vous aider par un copain et aller consulter directement.
En revanche, si votre appui n’est que modérément douloureux (même si la douleur est propre à chacun), oubliez-les. « Il ne s’agit pas non plus de marcher pendant 3 heures ou d’aller visiter un musée ». Reposez-vous.
Le Département 64 en partenariat avec le CDRP64, vous propose, à l’occasion des 20 ans du classement à L’Unesco des Chemins de Saint-Jacques de Compostelle, une randonnée de St-Palais à Ostabat le dimanche 16 septembre 2018.
Vous trouverez tous les renseignements sur l’affiche ci-dessous ou au 05 59 14 19 19.
Le jeune Michel B, accompagnateur d’Euskal Rando, sera l’un des guides du jour.
Venez nombreux et merci de diffuser l’information.
Pour préserver et développer la montagne basque, le Conseil Communautaire de la Communauté d’Agglomération Pays-Basque (CAPB) a approuvé à l’unanimité samedi 21 juillet la création d’un parc naturel régional de la montagne basque. Ils ont par ailleurs validé la remise d’un rapport d’opportunité à la région Nouvelle-Aquitaine, autorité compétente en la matière.
Un parc naturel régional n’a pas de pouvoir (contrairement à un Parc National comme celui des Pyrénées qui dispose d’un pouvoir réglementaire) mais celui-ci permettrait de mettre en commun au niveau des 111 communes classées montagne de la CAPB stratégies et compétences au service d’une marque territoriale pour préserver le patrimoine naturel et culturel. Ce serait un outil pour réfléchir à l’aménagement et assurer un développement durable tenant compte de l’environnement, de l’économie et du social.
Le parc naturel régional, c’est aussi et surtout une question d’argent. En moyenne, un parc bénéficie d’un budget de fonctionnement de 3 millions d’euros. Un budget formé par les différents partenaires. Pour un euro collecté dans le territoire, dix euros viennent des partenaires extérieurs tels que la Région, le Département, l’Etat et l’Union Européenne.
Ce vote de la CAPB n’est que le début de l’histoire. Avant le feu-vert de l’Etat, attendu pour le milieu de l’année 2019, la Région devrait soumettre ce projet au vote en octobre. Ensuite, les acteurs de la montagne basque devront écrire la charte du parc naturel régional. Un chantier mené par la Région et la CAPB. Chacune des 111 communes du périmètre défini devra ensuite valider les principes. Les municipalités sont libres d’y adhérer ou pas.
Quand Euskal Rando programme une sortie dans les gorges de Kakuetta pour septembre, Sud-Ouest leur consacre en juillet une double page : Kakuetta_SO_180722.
L’étirement est une pratique corporelle destinée à développer la souplesse corporelle (c’est pour cela que l’on parle parfois d’assouplissement) ou à préparer le corps à l’exercice et à favoriser la récupération consécutive à un effort physique.
Les assouplissements correspondent à un type d’étirements. En effet, les étirements comprennent deux notions souvent confondues : les étirements musculaires et les assouplissements. Les premiers visent l’allongement d’un muscle ou d’un groupe de muscles au maximum de son amplitude. Les seconds ont pour but d’étirer le tissu conjonctif (tendons, ligaments, capsules articulaires) et par là, ils améliorent l’amplitude articulaire.
Dans le n°37 de la revue RANDO 64 éditée par le Comité Départemental de la Randonnée Pédestre, Daniel BARAT nous propose un dossier pratique sur les étirements : principes, actions, techniques, exercices. A découvrir ici et à pratiquer.